Je hère dans les rues sans fin, j'avance et seule la compagnie de ma propre solitude m'accompagne.
Je regarde la foule, pas un seul d'entre eux n'a vraiment de visage, chaque masque ôté en dévoile un autre, personne ne parle, jamais ne se regarde.
Mon esprit ne se fixe pas car il n'y a rien a quoi se raccrocher
La lassitude m'étreins, un pois dans la poitrine me sert le coeur et chacune de mes respirations ressemble a un soupire, je voudrai céder a la facilité, abandonner, ne plus luter.
Des larmes perlent au coin de mes yeux, ma vision est embrumée, tout est flou.
Mais je me relève, dans cet océan d’incompréhension et d’uniformités je l’ai aperçue.
C’est une étoile dans la nuit, une lueur dans mes ténèbres.
Peut-être que je ne la rejoindrais jamais, mais le courage me revient.
C'est un fils d'Ariane dans les labyrinthes du destin.
C’est une colle qui retient ensemble les fragments de mon âme.
Comme un phare pour me guider dans le brouillard quant il tombe sur mon existence.
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